Infos Pro.

Arrêté du 10 juillet 2018 fixant le nombre d’étudiants à admettre en première année d’études préparatoires aux diplômes d’Etat d’infirmier, de masseur-kinésithérapeute et de psychomotricien au titre de l’année universitaire 2018-2019.

Le nombre maximum d’étudiants à admettre en première année d’études préparatoires au diplôme d’Etat de psychomotricien pour l’année universitaire 2018-2019 est fixé à 979 et réparti dans les différentes régions comme suit :

Auvergne-Rhône-Alpes 125
Centre – Val-de-Loire 25
Grand-Est 25
Hauts-de-France 70
Ile-de-France 390
La Réunion 25
Normandie 60
Nouvelle Aquitaine 69
Occitanie 50
Provence -Alpes -Côte d’Azur 140

Le nombre de places réservées aux sportifs de haut niveau dispensés des épreuves d’admission en formation et défini à l’article 2 de l’arrêté du 26 août 2010 relatif aux dispenses d’épreuves accordées aux sportifs de haut niveau pour l’admission dans les instituts de formation en pédicurie-podologie, en ergothérapie, en psychomotricité et aux modalités spécifiques d’admission dans les instituts de formation en masso-kinésithérapie, est fixé à un maximum de 10 places dans l’ensemble des instituts de formation en psychomotricité.

Instituts de Formation en Psychomotricité – IFP

3 ter place de la Victoire, Bât Broca I, Case 65  33076 Bordeaux Cedex

05 57 57 31 66

  • IFP Pitié-Salpétrière:
  • ISRP:  (Paris, Marseille et Vichy)

14 rue Maréchal Foch 03200 Vichy 04 63 58 50 20

  • Institut Interrégional de Formation en Psychomotricité sis à Mulhouse

2 rue du Docteur Mangeney BP1370 68100 Mulhouse 03 89 64 82 83

rue de Chartres, Bâtiment Michel Royer CS 80026 45072 Orléans Cedex 2 02 38 69 72 65

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Pour la revalorisation du métier de Psychomotricien

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Morris Louis-Gamma Kappa-1960

Morris Louis-Gamma Kappa-1960

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Déclaration liminaire au HCPP du 22 février 2013

Cette déclaration exprime la position du Collège des Equipes de Direction des Instituts de Formation en Psychomotricité (CEDIFP) représentant la totalité des IFP, de la Fédération Française des Psychomotriciens (FFP), du Syndicat National d’Union des Psychomotriciens (SNUP), des fédérations syndicales CFDT Santé-Sociaux, de la CFE CGC, de la CFTC Santé Sociaux, de FO Services Publics et de Santé, et de l’UNSA Santé et Sociaux public et privé.

La réingénierie du Diplôme d’Etat de psychomotricien est engagée depuis 2008 sur des bases définies et communes à l’ensemble des professions paramédicales et de rééducation en particulier. Nous nous réjouissons du changement apporté par la lettre de cadrage ministérielle à l’intention des orthophonistes qui ouvre une nouvelle voie de construction pour la réingénierie. Nous remercions Monsieur François HOLLANDE Président de la République, d’avoir lors de sa campagne électorale, reconnu l’évolution des besoins de santé et la spécialisation des prises en charge. Nous attendons qu’il tienne son engagement « de ne pas instaurer de professions à deux vitesses ». Nous sommes heureux de voir que le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche participe activement à l’intégration de la recherche dans le programme de formation des professions paramédicales.

Les référentiels d’activités et de compétences des psychomotriciens sont considérés comme stabilisés dans leurs versions actuelles.  Ils confirment

  • l’élargissement considérable du champ d’exercice, des indications, des interventions en psychomotricité et des spécialisations des prises en charge à tous les âges de la vie.
  • la nécessité pour le professionnel d’avoir développé les compétences d’analyse des situations complexes qui constituent son exercice au quotidien.
  • la multiplicité, la richesse et la haute technicité des outils que le professionnel doit maintenant maitriser.
  • l’absolu besoin d’intégrer les compétences et activités d’expertise et de conseil.
  • l’exigence de maîtriser le traitement et l’analyse des données professionnelles et scientifiques. Ce point souligne l’importance pour l’évolution de la profession de s’appuyer  sur les méthodologies scientifiques adaptées à la psychomotricité.

Les travaux du groupe de production mettent en évidence l’impérieux besoin d’augmenter le volume horaire de la formation et, de fait, d’allonger sa durée. Ils ont démontré que le niveau d’exigence  tant diagnostique que clinique est maintenant nettement plus élevé, en particulier au regard des nouvelles recommandations et de la nécessité d’analyser les situations selon les  points de vue psychopathologique, neuropsychologique, psychomoteur, situationnel …etc.

Ces travaux soulignent que les professionnels doivent disposer de toutes ces compétences dès le début de leur exercice.

En conséquence, tous les signataires demandent à ce que le Diplôme d’Etat de psychomotricien soit obtenu après validation de 300 ECTS et confère le grade de Master.

S’agissant de la nature du diplôme obtenu à l’issue de cette formation de 300 ECTS, nous attendons que ce Diplôme d’Etat ait également valeur de Diplôme National.

Enfin et en lien avec la gouvernance des professions et formations sanitaires, nous renouvelons l’attachement de la profession à la tutelle du Ministère de la Santé s’agissant de l’exercice, et à la cotutelle du Ministère de la Santé et du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche s’agissant de la formation, celle-ci étant placée, depuis son origine, sous le régime de l’Enseignement Supérieur.

Les signataires du présent document, demandent expressément à Monsieur COUTY, Président du HCPP, de le transmettre aux deux ministres concernés, Madame Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé et Madame Geneviève FIORASO Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

STRIP 2011 GERHARD RICHTER

STRIP 2011 GERHARD RICHTER

Paramédical : un institut universitaire ouvre à Limogesuniv limoges

D’un côté, une population vieillissante aux besoins en soins grandissants, de l’autre, des professionnels de santé qui ne sont pas assez nombreux. Pour résoudre cette équation compliquée, la région limousine ouvre l’ILFOMER (Institut limousin de formation aux métiers de la réadaptation) à la rentrée 2012, en partenariat avec l’université et le CHU (centre hospitalo-universitaire) de Limoges et l’ARS (agence régionale de la santé).

« De nombreux jeunes allaient se former à Bordeaux ou à Toulouse et n’en revenaient pas. Grâce à l’ILFOMER, nous allons les former sur place avec l’espoir qu’ils resteront dans la région une fois diplômés. Avec l’ARS, nous envisageons de leur proposer des bourses avec obligation de service, comme pour les étudiants infirmiers et kinésithérapeutes », explique Jean-Paul Denanot, président du Conseil régional du Limousin, à l’origine du projet. La région a déboursé 1 million d’euros pour cette première année de l’ILFOMER.

4 filières prévues entre 2012 et 2014

L’institut est implanté au sein même de l’université de Limoges. « Nous avons choisi cette solution car l’heure est à l’universitarisation des filières paramédicales. Nous avons gagné du temps », indique Jean-Paul Denanot.

À la rentrée 2012, l’ILFOMER proposera les formations d’orthophoniste et d’ergothérapeute. La formation de masseur-kinésithérapeute ouvrira à la rentrée 2013, celle de psychomotricien à la rentrée 2014.

Une vingtaine d’étudiants vont être recrutés par concours dans chaque filière. Une chance en plus, pour les jeunes attirés par le paramédical, d’accéder à la carrière souhaitée. En France, le nombre d’étudiants orthophonistes, psychomotriciens et masseurs-kinésithérapeutes admis en 1re année est soumis à un numerus clausus* arrêté par le ministère de la Santé. Ce n’est pas le cas des ergothérapeutes, mais les établissements recrutent également un nombre limité d’élèves par concours. Jusqu’ici, il n’existait pas d’école formant à ces métiers dans la région, excepté en kinésithérapie. Mais le plan Alzheimer 2008-2012 a notamment ouvert de nouvelles perspectives en prévoyant la formation initiale de 2.000 psychomotriciens et ergothérapeutes supplémentaires en France.

*Numerus clausus 2012-2013 : orthophonistes : 808 ; psychomotriciens : 819

masseurs-kinésithérapeutes : 2485

Saccheggio e Rosso, 1954,  Alberto Burri

Saccheggio e Rosso, 1954, Alberto Burri

Une nouvelle formation de psychomotricien s’ouvre à La Réunionlogo_region_reunion

voir: http://www.regionreunion.com/fr/spip/Epreuves-d-admission-a-la.html

et: http://ufr-sante.univ-reunion.fr/formation/paces/

Orange & Yellow, Mark Rothko, 1956

Orange & Yellow, Mark Rothko, 1956

Une nouvelle formation de psychomotricien s’ouvre à Mulhouse,

à la rentrée 2012. Seuls les étudiants de PACES (première année commune aux études de santé) qui suivent le module psychomotricien peuvent tenter le concours d’admission. Cette formation offre 25 places soit 5 places par région (Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardennes, Franche-Comté et Lorraine).alsace, lorraine...

Contact:

Institut de Formation en Psychomotricité

Centre hospitalier de Mulhouse – 2, rue du Dr Léon Mangeney

68051 Mulhouse Cedex

Tél. : 03 89 64 82 60

voir: http://www.region-alsace.eu/actualite/formation-en-ergotherapie-et-en-psychomotricite

et: http://www.onisep.fr/Mes-infos-regionales/Lorraine/Toute-l-actualite/Nouvelle-formation-de-psychomotricien-a-la-rentree-2012

Concetto Spaziale, Lucio Fontana, 1968

Concetto Spaziale, Lucio Fontana, 1968

Arrêté du 10 avril 2012 fixant le nombre d’étudiants à admettre en première année d’études préparatoires au diplôme d’Etat de psychomotricien

Le nombre d’étudiants à admettre en première année d’études préparatoires au diplôme d’Etat de psychomotricien pour l’année scolaire 2012-2013 est fixé à 819 et réparti dans les différentes régions comme suit :

Alsace : 25 ;

Aquitaine : 60 ;

Haute-Normandie : 20 ;

Ile-de-France : 390 ;

Limousin : 15 ;

Midi-Pyrénées : 50 ;

Nord – Pas-de-Calais : 70 ;

Provence-Alpes-Côte d’Azur : 140 ;

Rhône-Alpes : 49.

Cliquez pour visualiser la: répartition régionale 2012-2013

TAPIES, Ocre, marron et blanc aux quatre, 1972

TAPIES, Ocre, marron et blanc aux quatre, 1972

Ouverture d’une nouvelle formation de psychomotricien à Mulhouse, avec un recrutement Grand-Est.

Une nouvelle formation de psychomotricien s’ouvre à Mulhouse, à la rentrée de septembre 2012. Seuls les étudiants de PACES (première année commune aux études de santé) qui suivent le module psychomotricien peuvent tenter le concours d’admission. Cette formation offre 25 places soit 5 places par région (Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardennes, Franche-Comté et Lorraine).

Cet institut public, est financé par les Conseils Régionaux des Régions Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté et Lorraine.

Mme Elodie CATALA a été nommée comme directrice de cette IFP.

Contact :

Institut de Formation en Psychomotricité

Centre hospitalier de Mulhouse – 2, rue du Dr Léon Mangeney

68051 Mulhouse Cedex

Tél. : 03 89 64 82 60

LICHTENSTEIN Okay, Hot-Shot, Okay, 1963

LICHTENSTEIN Okay, Hot-Shot, Okay, 1963

Diplôme Universitaire de Basse Vision 2012-2013

Université Claude Bernard Lyon 1

OBJECTIFS

Ce diplôme propose une formation aux Ophtalmologistes, Orthoptistes, Psychomotriciens et Ergothérapeutes chargés de maintenir une autonomie acceptable : de déplacement la meilleure possible,  de vie personnelle (lecture de documents) des malades mal voyants.

PROGRAMME

Enseignement théorique (63h)

LES BASSES VISIONS : PLAN LEGISLATIF ET DE SÉCURITE SOCIALE

. Enfants, adolescents et adultes handicapés

ASPECTS OPHTALMOLOGIQUES DES BASSES VISIONS

. Neuro-ophtalmologie

. Développement neuro-sensoriel et des fonctions visuelles

. Causes de la malvoyance chez l’enfant et l’adulte

. Génétique

. Moyens d’exploration

PSYCHOLOGIE DES ENFANTS, ADULTES ET PERSONNES ÂGÉES

.  Spécificité du traitement cognitif des images visuelles chez l’enfant mal-voyant

. Incidences psychologiques de la malvoyance

. Handicap visuel chez la personne âgée

ASPECTS THERAPEUTIQUES

. Procédés ophtalmologiques

. Optiques et aides optiques

. Rééducation

. Locomotion

Une présentation des avancées scientifiques est également proposée.

Enseignement pratique

Trois stages en centres seront obligatoirement proposés (ex : FIDEV, CTRDV…).

PUBLIC Formation destinée aux Ophtalmologistes, Orthoptistes, Psychomotriciens et Ergothérapeutes.

VALIDATION Diplôme d’Université (Il s’agit d’un examen écrit composé de trois sujets notés sur 20 portant sur la totalité du programme théorique. Un mémoire avec soutenance oral sur 20. Si le candidat échoue aux écrits, il garde le bénéfice du mémoire si celui-ci est validé).

MODALITÉS PRATIQUES

Lieu Enseignement théorique : Faculté de Médecine et de Pharmacie de Lyon – 8, avenue Rockefeller – 69008 LYON

Stages pratiques : cabinets libéraux et centres de déficients visuels

Durée 5 mois

Cours théoriques : 63 heures

Stages pratiques (à déterminer)

Dates Enseignement théorique : 4-5/11/11, 25-26/11/11, 9-10/12/11, 13-14/01/12, 3-4/02/12, 17-18/02/12, 16-17/03/12

vendredi, 9h – 12h et 14h – 17h

samedi, 9h – 12h

Stages entre novembre et mars

Examen écrit : avril, mémoire : mai

Coût 900 € + Droits Universitaires (178.57 € en 2010-2011)

Effectifs 20 participants maximum

Inscriptions Fiche de candidature ci-jointe à retourner jusqu’au 3 septembre 2011 au :

Secrétariat d’orthoptie

Institut Techniques de Réadaptation

8 avenue Rockefeller – 69373 LYON CEDEX 08

Tél 04 78 77 75 40 – Fax 04 78 77 70 94

e.mail : veronique.villalon@univ-lyon1.fr

RESPONSABLE PÉDAGOGIQUE

Professeur DENIS Philippe

Hôpital Femme Mère Enfant 59 boulevard Pinel 69500 Bron

Tél. : 04 26 10 93 23

Docteur MASSET-OTTO Hélène

Hôpital Femme Mère Enfant 59 boulevard Pinel 69500 Bron

Tél. : 04 72 11 62 39

RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS

Formation Continue Université Claude Bernard Lyon 1

Formation Continue Antenne Santé

8 Avenue Rockefeller

69373 LYON CEDEX 08

SANCHIZ Virginie

Tél. : 04.78.77.72.02

Fax : 04.78.77.28.10

virginie.sanchiz@univ-lyon1.fr

BASQUIAT, Self portrait

BASQUIAT, Self portrait

Diplôme d’Etat de Psychomotricien 2012 – URGENT

Depuis près de 10 ans, l’examen du Diplôme d’Etat de psychomotricien compte les épreuves suivantes :

• Mise en Situation Professionnelle, en présence de cas réels, devant un jury constitué de 2 psychomotriciens

• Soutenance de mémoire, devant un jury constitué de 2 psychomotriciens.

Pour mener à bien la session 2012 et conforter notre profession, nous devons obtenir un nombre suffisant d’institutions acceptant de recevoir les épreuves de Mise en Situation Professionnelle (MSP) et de jurys.

Malheureusement à ce jour, pour des raisons très diverses (retraite, départ du psychomotricien, difficultés antérieures, …) nous manquons de lieux de MSP, de jury extérieurs pour les MSP et de jury de soutenance de mémoire.

Vous comprendrez le caractère urgent de notre courrier et de notre sollicitation car dans l’hypothèse où le nombre d’institutions reste insuffisant, les étudiants se trouveraient alors dans une situation critique que nous ne pouvons imaginer pour notre profession.

Aux noms des représentants des deux Instituts de Formation en Psychomotricité (IFP) d’Ile de France

– Anne Gatecel et Gérard Hermant –

il nous semble important d’insister sur le caractère décisif de votre engagement. C’est pourquoi nous sollicitons grandement votre aide.
Si vous connaissez des professionnels susceptibles d’accueillir cette épreuve ou que vous êtes vous-même en capacité d’organiser des journées ou demi-journées de Mise en Situation Professionnelle et/ou d’être jury, n’hésitez pas à contacter :

Priscilla Besnard – Chargée des stages & du DE

ISRP

9 bis rue du Bouquet de Longchamp 75116 Paris

01 47 04 04 61 – pbesnard@isrp.fr

Dans l’attente d’un retour positif de votre part, veuillez recevoir cher collègue l’assurance de nos sentiments les meilleurs.

DIRECTRICE IFP UPMC : Anne GATECEL
DIRECTEUR DES STAGES ISRP : Franck LEMONNIER

flemonnier@isrp.fr

CHARGEE DES STAGES & DU DE ISRP : Priscilla BESNARD

pbesnard@isrp.fr

HAUSMANN ABCD, portrait de l'artiste,1922

HAUSMANN ABCD, portrait de l’artiste,1922

Réingénierie de la formation de psychomotricien

Suite à la rencontre professionnelle des psychomotriciens du 28 janvier 2012, le Syndicat National d’Union des Psychomotriciens désire vous informer des nouvelles directions proposées concernant la réingénierie de la formation de psychomotricien.

Le S.N.U.P. travaille depuis longtemps à la redéfinition du métier de psychomotricien, (différents travaux transmis au ministère en 1999, propositions du Livre Blanc en 2006, fiche d’identité des professionnels à la demande du ministère en 2007).

Fin 2009, le Ministère de la Santé met en place et dirige des « groupes de production » en vue de la réingénierie de la formation de l’ensemble des professions paramédicales afin de faire entrer les diplômes des métiers de santé dans le cadre des accords de Bologne mettant en place le système LMD (= reconnaissance de grades universitaires Licence, Master, Doctorat) Le groupe de production du diplôme de psychomotricien les organisations professionnelles et syndicales, le CEDIFP, un représentant du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, ainsi qu’un médecin MPR et un psychiatre. De janvier à novembre 2010, onze réunions au ministère de la santé ont conduit à la validation d’un référentiel d’activités puis d’un référentiel de compétences. (ce qui positionnera mieux le métier dans la cadre de l’application de la loi HPST = Hôpital Patients Santé et Territoires ; juillet 2009) Les référentiels d’activités et de compétences ont été élaborés et réalisés au cours de nombreuses réunions de travail, quasi hebdomadaires : réunions internes au S.N.U.P. (Conseil syndical) et aussi conjointement au CEDIFP et à la FFP.

Depuis novembre 2010, les groupes de travail et le groupe de production poursuivent les réunions autour de l’élaboration du référentiel de formation. Il est apparu que les niveaux d’activités et de compétences requis et validés pour les psychomotriciens nécessitent un allongement de la durée des études et la possibilité de conduire et développer des recherches : en conséquence, l’accès au grade Master se justifie et apparait nécessaire pour tous les psychomotriciens. Dans ce contexte de travail, le S.N.U.P. défend le processus d’universitarisation des formations.

Il est apparu que les réflexions menées par d’autres métiers paramédicaux (kinésithérapeutes, orthophonistes) conduisent à ce même positionnement. Nous proposons de vous retracer ce parcours, de vous présenter les contenus des référentiels, et d’envisager avec vous la suite de ces travaux et actions engageant la profession pour les années à venir.

Des changements majeurs sont projetés ; des changements qui permettront à la profession de psychomotricien d’acquérir une reconnaissance accrue au sein des professions paramédicales et d’établir un cheminement universitaire dédié à notre spécialité.

Pour réaliser ce projet et soutenir les efforts de tous ses partenaires, le S.N.U.P. aura besoin de votre aide. C’est pourquoi nous vous proposons d’adhérer à notre syndicat pour participer au présent et construire l’avenir de notre profession.

Téléchargez le dossier du S.N.U.P.: reingenierie-psychomotricien-28-01-12

PICASSO, Le pigeon aux petits pois, 1911

PICASSO, Le pigeon aux petits pois, 1911

Les psychomotriciens s’implantent en gérontologie selon la Fondation Médéric Alzheimer

La Lettre de l’Observatoire de la Fondation Médéric Alzheimer de décembre 2011 publie les résultats d’une étude auprès des psychomotriciens avec la Fédération française des psychomotriciens (FFP).

1 184 sur 4 825 ont répondu à l’enquête. Huit répondants sur dix estiment rencontrer des difficultés dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer.

Profil des psychomotriciens

9 psychomotriciens sur 10 sont des psychomotriciennes. Leur âge moyen est de 42 ans.

9 sur 10 ont un mode d’exercice salarié.

Un quart sont intervenus la semaine précédent l’enquête auprès d’une personne malade Alzheimer.

Un moitié estime que les prescriptions médicales permettant leur intervention sont encore difficiles à obtenir. Une majorité de ces prescritions ne précise pas le nombre de séances de psychomotricité.

Séances de psychomotricité

L’évaluation initiale des capacités psychomotrices dure un peu plus d’une heure en moyenne.

Les interventions les plus fréquentes sont

– « la réadaptation émotionnelle dans la marche et la prévention des chutes » (76% des répondants)

– « la régulation du tonus et de l’émotion » (78%)

– « la consicence corporelle, l’équilibre, la motricité gnérale » (92%)

– « la régulation des troubles psychomoteurs non productifs » (76%) ou productifs (72%)

Les médiations proposées par les psychomotriciennes lors de leurs interventions

– « la gymnastique psychomotrice » (79%)

– « le toucher thérapeutique » (78%)

– « la relaxation » (70%)

DEGOTTEX, Suite obscure (VII), 1964

DEGOTTEX, Suite obscure (VII), 1964

Plan Alzheimer : des séances de psychomotricité à domicile remboursées !

12 à 15 séances de psychomotricité à domicile financées dans le cadre du plan Alzheimer.

Dans le cadre du plan Alzheimer, la mesure 6 permet désormais la prescription de séances de réhabilitation chez les patients souffrant de maladie d’Alzheimer ou de maladie apparentée* à un stade léger.

Les 12 à 15 séances de réhabilitation sont financées intégralement par l’Assurance maladie dans le cadre dans le cadre d’un forfait annuel attribué au SSIAD.

Intitulé de la prescription du médecin : « Faire pratiquer (12 à 15) séances de réhabilitation pour troubles cognitifs ou troubles de mémoire ou maladie d’Alzheimer ou maladie apparentée* par une équipe spécialisée Alzheimer de SSIAD »

Document joint

ERNST, Les pléiades, 1920

ERNST, Les pléiades, 1920

Plan santé mentale : les quatre axes du gouvernement

 Le ministère de la Santé a soumis au comité d’orientation du plan Santé mentale 2011-2015 un document de travail fixant quatre grands axes stratégiques destinés « à prévenir et réduire les ruptures » : au cours de la vie du malade, au niveau de l’offre de soins de proximité, au sein des modes d’exercice et de « l’environnement sociétal » de la psychiatrie.

Les membres du comité d’orientation se sont réunis lundi après-midi au ministère de la Santé pour discuter d’un document de travail qui fixe le cap souhaité par le gouvernement pour le plan Santé mentale. Attendu pour le mois de décembre, ce plan ne devrait pas excéder les 15 pages (contre près d’une centaine pour le précédent plan 2005-2008). « Prévenir et réduire les ruptures pour mieux vivre avec des troubles psychiques », tel est le titre encore provisoire suggéré dans le document de travail ministériel. Quatre grands axes stratégiques y sont présentés. Le premier aborde la prévention et la réduction des ruptures durant la vie du malade. Il s’agit notamment d’« améliorer l’accès de la personne aux soins psychiatriques et somatiques dont elle a besoin », de « favoriser la réhabilitation psychosociale », d’« améliorer la continuité des soins et de l’accompagnement aux différents âges de la vie de la personne », sa qualité de vie et son accès aux droits. Le soutien aux aidants constitue une autre priorité de ce premier axe. Le deuxième axe ambitionne de « prévenir et réduire les ruptures selon les publics et les territoires ». Y seront entre autres inscrits, une meilleure répartition de l’offre de soins dans sa proximité et sa variété, la fin des « points noirs » en matière d’hospitalisation psychiatrique, l’adaptation de l’offre aux populations ayant des besoins spécifiques (prisonniers, sans-abri, handicapés), ainsi qu’une information beaucoup plus lisible sur les dispositifs de prise en charge.

Sortir des conflits d’école.

Le troisième axe arrêté par le ministère vise à la réduction et à la prévention des ruptures entre la psychiatrie et son environnement sociétal (représentations sociétales de la psychiatrie, relations avec la justice…). « Les représentations négatives des troubles mentaux, de la psychiatrie, des handicaps psychiques nuisent à la santé publique, en tant qu’elles retardent bien souvent la demande d’aide et le recours aux soins. Elles peuvent aussi mettre en échec les programmes d’accès au soin, de prise en charge et d’accompagnement, mais aussi isoler et faire souffrir les personnes et leurs proches », souligne le ministère.

Le quatrième et dernier axe s’attache à « prévenir et réduire les ruptures entre les savoirs ». Il s’agit ici de « sortir des conflits d’écoles », entre les différentes approches thérapeutiques, « toutes utiles et complémentaires ». À l’issue de la réunion de lundi, les membres du comité d’orientation du nouveau plan doivent faire part de leurs commentaires sur ces grands axes arrêtés par le gouvernement. S’ensuivront quatre autres réunions de travail – une par axe – qui permettront d’aboutir à la rédaction du plan à partir du mois de décembre.

› DAVID BILHAUT

Andy Warhol,Ten-Foot Flowers,1967

Andy Warhol,Ten-Foot Flowers,1967

Mutuelles:

La mutuelle INTEGRANCE à travers sa gamme santé « Néo Intégrance » propose 5 niveaux de garanties avec des prestations pour des soins non pris encore en charge, comme la Psychomotricité, jusqu’à 400 Euros par an.

site:  http://www.integrance.fr/

Numéro Vert: 0 800 10 30 14

La mutuelle générale prend en charge des soins non remboursés par la sécurité sociale. Notemment, les consultations en psychomotricité pour les enfants jusqu’à l’âge de 14 ans.

site: http://www.e-lamutuellegenerale.fr/vos-garanties

Numéro Vert: 0 800 222 888

Roy Lichtenstein, Femme dans un fauteuil, 1963

Roy Lichtenstein, Femme dans un fauteuil, 1963

Centre Rotonde

Consultations psychologiques pour patients atteints de maladies organiques

La maladie et son traitement peuvent désorganiser le fonctionnement psychique d’une personne, modifier ses relations familiales, professionnelles et sociales.

Une prise en charge psychologique adaptée permet au patient de retrouver un équilibre affectif et relationnel. Il prend activement en charge sa maladie et se défend mieux contre elle.

Cette modalité de soin est complémentaire et non substitutive au traitement médical.

Qui sommes nous ? Une équipe de psychologues, psychiatres tous formés à la psychothérapie auprès de patients souffrants de pathologies organiques.

Que proposons-nous ? Des thérapies : individuelles, Groupales, Familiales, Parents-bébé.

A qui ? adultes, Adolescents, Enfants, parents-bébé.

15, Avenue des belges – Bâtiment A

13100 Aix en Provence

Téléphone : 09.54.92.08.03

Messagerie : centrerotonde@gmail.com

Pollock,.number-8, 1948 (détail)

Pollock,.number-8, 1948 (détail)

Communiqué de l’IFP Meulan-les Mureaux

 

 Nous publions ci-dessous l’intégralité du communiqué de Monsieur Philippe KOSTKA, directeur de l’IFP Meulan-les Mureaux.

Il semble que l’ouverture de l’IFP de Meulan-les Mureaux suscite quelques interrogations, voire quelques inquiétudes. Nous tenons à apporter quelques précisions sur son fonctionnement, et c’est avec plaisir que nous nous mettons à votre disposition pour de plus amples informations.

L’IFP de Meulan-les Mureaux s’inscrit dans un projet plus vaste de création d’un campus de formation aux professions de Santé et métiers d’Aide à la Personne. Les formations d’infirmiers, d’aides-soignants existent déjà et en septembre prochain débute la formation des psychomotriciens et des ergothérapeutes. Celles des orthophonistes et kinésithérapeute est à suivre.

Ce projet a été mené en partenariat avec le Conseil Régional d’Ile de France, le Conseil Général des Yvelines et la Faculté de Médecine de l’Université de Versailles St Quentin (UVSQ) et le Centre d’Information des Métiers d’Aide à la Personne de la maison de l’emploi amont 78.

Le centre hospitalier intercommunal de Meulan-les Mureaux a signé une convention avec l’UVSQ en 2008 et constitué un conseil pédagogique pour formaliser le projet pédagogique des instituts de formation avec l’UVSQ.

Il convient de noter que le responsable scientifique de l’IFP est Mme le professeur Christine PASSERIEUX, Chef de service, Service Hospitalo-universitaire de Psychiatrie Adulte, Centre Hospitalier de Versailles.

Les enseignants ont une qualification universitaire et leur rémunération est basée sur les barèmes en vigueur au sein de l’université.

Enfin en tant que Psychomotriciens, cadres de santé, il nous apparaît essentiel que l’IFP de Meulan-les Mureaux transmette à nos étudiants et futurs professionnels, les qualités spécifiques à notre profession telles qu’elles nous ont été enseignées et telles que nous les pratiquons jusqu’à présent.

Voici en ce qui concerne l’IFP de Meulan-les Mureaux. Il reste tout de même une question sur laquelle nous voudrions attirer votre attention : sur quoi se base-t-on pour évaluer la qualité de la formation des psychomotriciens ?

Soucieux d’établir une riche collaboration, nous serons heureux de vous rencontrer ou de vous lire.

Philippe KOSTKA, directeur de l’IFP

kostka@psychomotnet.fr

Isabelle SAGE, coordinatrice pédagogique

isabelle.sage@chimm.fr

Joan Miro – Bleu 1 – 1961

Message du

Le S.N.U.P. par l’intermédiaire de son Conseil syndical, souhaite informer et interpeller les professionnels sur un certain nombre de points.

1. Réingénierie du diplôme

Le Ministère de la Santé a programmé la réingénierie fin 2009 dans le but, entre autres, de valider les diplômes de santé au titre de grades (système LMD des accords de Bologne concernant les diplômes européens). Avant d’entamer le processus et de mettre en place le groupe de production des référentiels, le ministère avait programmé le grade LICENCE pour les métiers d’auxiliaires médicaux et prévu en conséquence :

o les financements des masses salariales à Bac + 3,

o la participation du MESR (Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche) et de membres de la CPU (Conférence des Présidents d’Université) à la rédaction du référentiel formation. La CPU étant la seule à pouvoir valider le grade (Licence ou Master).

Les récentes réunions à la DGOS ont mis en relief des divergences de vue entre le ministère de la santé et le MESR, à savoir : le MESR et la CPU sont favorables à une augmentation du nombre d’années d’études, et défendent l’universitarisation des formations paramédicales, contrairement au ministère de la santé qui se réfugie dans le silence.

Pour mémoire, la procédure de reconnaissance d’un grade universitaire, les instituts de formation doivent respectés trois critères essentiels :

• Le Ministère de la Santé encadre le diplôme,

• Le Conseil Régional est tutelle de financement avec approbation des Agences Régionales de Santé,

• L’AERES (université), contrôlée par la CPU est tutelle pédagogique,

• Une convention tripartite doit être signée entre ces différents acteurs. Si la formation est universitaire, la convention est passée entre le conseil régional et l’université.

2. Durée des études pour le D.E. de psychomotricien

Les représentants du S.N.U.P. qui contribuent à l’élaboration des référentiels avec les autres organisations (CEDIFP, AFEPP, FFP + grandes centrales syndicales), sont parvenus à faire valider à la DGOS un niveau structuré des compétences exigées pour l’exercice du métier. En conséquence, la formation initiale des psychomotriciens doit dépasser les 3 années.

Dans le même temps :

➢ Les Kinés demandent 5 années d’études et le grade MASTER : ce sont des métiers équivalents au notre en matière de responsabilité thérapeutique. La DGOS n’a ni refusé, ni accepté ; nous sommes en attente d’un arbitrage.

➢ En cette fin juin 2011, nous apprenons que les Orthophonistes ont obtenu le grade MASTER (= 5 ans)

Les organisations professionnelles sont unanimes pour défendre un même niveau d’études aux 3 métiers (fonctionnel, langage, psychomotricité). Le S.N.U.P. se positionnera donc clairement pour 5 années d’études (comme les ortho.) et la création de pôles de recherche en psychomotricité.

3. Nouvelles ouvertures d’IFP (Instituts de Formation en Psychomotricité)

En plus de l’existence des 4 IFP Universitaires (Paris Bordeaux, Lyon et Toulouse), 1 IFP privé à but non lucratif (Lille) et 2 IFP privés (ISRP – Paris et Marseille), nous apprenons en quelques semaines les projets de mise en place d’Instituts de formation intégrés aux hôpitaux, pour la rentrée 2012 dans au moins 3 régions : 78 – Les MUREAUX – ; 83 – HYERES et 68 – MULHOUSE. Ces formations seraient publiques (donc, peu coûteuses pour les étudiants), MAIS éloignées des pôles universitaires et risquent fort d’être en difficulté pour le recrutement d’enseignants universitaires comme l’exigerait la convention, etc.

D’où partent les encouragements à ces projets ? Conseils Régionaux ? Agences Régionales de Santé (= A.R.S.) ?…

C’est pourquoi le S.N.U.P. a déjà exprimé en mars dernier ses doutes quant à la garantie de qualité de la formation des Mureaux : comment recruter des enseignants qualifiés ? Comment assurer à ces enseignants une rémunération correcte ? (actuellement, dans les IFSI, 1 enseignant perçoit environ 17 euros/heure !). La même question se pose pour les autres projets.

Un autre projet, universitaire, d’ouverture de 12 places se profile au CHU 87 – LIMOGES.

Le S.N.U.P. se prononce sans équivoque pour une véritable universitarisation de la formation avec (nous citons là, M. COURAUD, du MESR lors de la réunion DGOS de février dernier) : • la présence d’universitaires impliqués dans les formations,

• l’organisation des instituts de formation, qui doit répondre à certains critères en matière d’autonomie (conseil pédagogique ou scientifique, prévoyant entre autres une représentation des étudiants, désignation d’un responsable de la formation…),

• l’évaluation périodique de la formation par l’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES).

Le S.N.U.P. émet aussi des doutes quant à la clarté du positionnement de la DGOS, (représentée dans les régions par les A.R.S.) qui, d’un côté, travaille à l’universitarisation et d’un autre côté laisse mettre en place des formations « santé » et « maison » avec l’approbation des A.R.S.

Pour le S.N.U.P, le conseil syndical.

Joan Miro – Bleu 2 – 1961

 Formation Initiale des Psychomotriciens

Communiqué de la

mardi 2 août 2011

Une organisation syndicale de psychomotriciens faisant partie du groupe production de la réingénierie de la formation au DE de psychomotricien a rompu unilatéralement, sans concertation et en période estivale l’accord de confidentialité conclu entre les différentes associations représentatives des psychomotriciens participant à ces travaux. Elle en a tout à fait le droit mais de ce fait, elle fait voler en éclat la position unitaire de l’ensemble des IFP, associations et syndicats professionnels qui a prévalue jusqu’à ce jour. Cette unité concertée a fait notre force devant les pouvoirs publics et cette capacité à débattre est une attente profonde de tous les psychomotriciens. C’est consternant et tellement regrettable !!

La réingénierie des formations des professions de santé a pour objectif de créer une offre de certification lisible avec une inscription des diplômes au répertoire National des Certifications Professionnelles. Elle vise à produire des référentiels structurés et correspondant aux normes actuelles : d’activités, de compétences et de formation. Le référentiel de formation définit des critères et procédures d’évaluation. L’ensemble s’articule avec le dispositif Licence Master Doctorat (LMD).

Le Ministère de la Santé (MS) et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) ont lancé les travaux de réingénierie sur la base d’un grade de licence attribué aux diplômes d’exercices non pas pour tous les auxiliaires médicaux mais seulement pour ceux dont la durée d’études est au moins de trois ans. La FFP s’en est félicitée puisque c’était une proposition de sa part et qu’elle a été reprise pour l’ensemble du dispositif.

Les informations qui ont été diffusées par nos collègues au sujet de « la procédure de reconnaissance d’un grade universitaire » sont confuses et fausses. Voici quelques rectifications pour que l’ensemble des psychomotriciens puissent y voir un peu plus clair :

L’inscription dans le LMD et l’universitarisation sont deux processus différents mais souvent confondus à tort. Le LMD vise à associer des grades universitaires à des diplômes et c’est tout le système d’enseignement supérieur français qui entre dans ce processus dans le cadre des accords européen de Bologne. L’universitarisation est franco-française. C’est un choix de chaque profession qui engage ensuite tout l’appareil de formation de cette profession.

Le processus retenu par les deux ministères est le suivant. Le MS définit le champ de l’exercice professionnel, élabore le référentiel métier. Le MESR est présent au cours de cette phase d’élaboration et il confie à la Conférence des Présidents d’Université (CPU) l’expertise du référentiel de formation pour attribuer ou non un grade. Ainsi l’attribution d’un grade concerne le contenu de formation et les modalités pédagogiques et de validation des connaissances. Le grade concerne le dispositif de formation et non les instituts de formation. L’ « universitarisation » concerne elle l’appareil de formation.

En cela, trois critères essentiels doivent être respectés :

la présence d’universitaires impliqués dans les formations,

l’organisation des instituts de formation, qui doit répondre à certains critères en matière d’autonomie (conseil pédagogique ou scientifique, prévoyant entre autres une représentation des étudiants, désignation d’un responsable de la formation…)

l’évaluation périodique de la formation par l’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES).

Le respect de ces critères sous entend la signature d’une convention entre chaque opérateur de formation et une université. Cette exigence pose d’ailleurs un problème de droit en ce qui concerne les IFP de psychomotricité et qui devrait se poser également pour d’autres professions puisque la loi sur la liberté de l’enseignement ne permet pas d’imposer à des établissements privés la signature de conventions avec l’université publique. Or notre formation compte trois établissements privés et il y en a bien plus parmi les IF en masso-kinésithérapie par exemple.

C’est une grossière erreur de laisser penser que le Conseil Régional intervient dans le LMD. Il intervient indirectement dans l’ « universitarisation » en cela qu’un conventionnement pourrait introduire des changements dans le projet pédagogique lequel doit être soumis pour avis au CR. Pour l’essentiel, le CR intervient dans la répartition régionale des quotas entre les différents IFP d’une même région et dans les autorisations des IFP au niveau régional. Son rôle de tutelle de financement n’intervient qu’en fonction du statut de l’IFP en particulier pour ceux de statut public et non rattachés à une université. Concernant la durée des études une présentation caricaturale des enjeux ne donne pas à chacun les outils d’une bonne compréhension. Les référentiels d’activités et de compétences sont le fruit d’une élaboration concertée ligne par ligne depuis bientôt deux ans entre les différentes organisations présentes. Dire qu’une organisation a fait valider ces documents par la DGOS est un abus outrancier que chacun comprendra aisément.

La réingénierie a permis de faire l’inventaire des nouveaux champs de pratique des psychomotriciens par rapport à ceux définis par l’arrêté de 1998 (par exemple : risques psychosociaux en entreprise, éducation thérapeutique). La formation permettant d’acquérir les compétences professionnelles nécessaires à l’exercice dans ces nouveaux champs de pratique vient alourdir le programme déjà chargé de la formation initiale actuelle.

D’autre part, le cahier des charges de la réingénierie s’est modifié en cours de route et il nous a été demandé d’intégrer les pratiques avancées dans notre référentiel métier. Les pratiques avancées correspondent à la fois à un accroissement du champ de connaissance et du niveau d’expertise. Pour accroître les champs de connaissances, il suffit de compléter les enseignements par des matières nouvelles, en cohérence avec les nécessités pédagogiques. Pour accroître le niveau d’expertise, c’est tout le dispositif de formation qui doit être reconsidéré : les objectifs et contenus de formation, les choix et objectifs des stages, l’encadrement pédagogique.

Aussi il semble bien qu’une formation initiale d’une durée de trois ans ne soit plus adaptée pour permettre à un étudiant d’acquérir les compétences nécessaires à l’exercice d’un métier dont le champ d’intervention et la complexité s’accroissent.

Alors quelle durée pour la formation de psychomotricien ?

Les orthophonistes demandent un grade M validant 300 ECTS soit une durée d’études de 5 ans. Certaines organisations kiné demandent à valider 240 ECTS soit une durée d’études de 4 ans associée au grade L, d’autres demandent 300 ECTS validant 5 années d’études associées à un grade M. En effet, le grade L est obtenu à partir de 180 ECTS minimum (6 semestres) mais il peut l’être aussi avec 210 (cas du Danemark) ou 240 ECTS (cas du Portugal) soit 7 ou 8 semestres ce qui est rarement connu. Enfin il ne suffit pas de rajouter des semestres pour prétendre à un grade M. Ce qui caractérise le grade M par rapport au grade de L c’est la compétence de recherche. Trois questions se posent :

1. Peut-il y avoir plusieurs niveaux de qualification pour les kinésithérapeutes, orthophonistes et psychomotriciens ? en d’autres termes, certaines professions auraient elle besoin de compétences de recherche pour être exercées et d’autres non ? A l’évidence non, ces trois professions présentent le même niveau de responsabilité thérapeutique. Toutes les organisations représentatives du groupe de production étaient unanimes : ou bien la compétence recherche est nécessaire à chacune des professions ou à aucune.

2. les professions de la réadaptation ont-elle besoin de la recherche ? Bien évidemment oui. En ce qui concerne la psychomotricité c’est une position unanime également.

3. Est-il indispensable d’être chercheur pour exercer un métier de la réadaptation ? Pour la FFP non. La formation peut toujours être améliorée et c’est l’objet de la réingénierie mais chaque diplômé actuel exerce son métier en responsabilité et avec des compétences professionnelles appréciées et reconnues.

Ainsi la FFP proposera au MS et MESR qu’aux diplômes ou capacité des trois professions citées soit reconnu le même grade. Dans le panorama actuel, le grade M sera notre objectif premier pour garantir un même niveau de qualification pour ces trois professions.

Création de nouveaux instituts

Feindre de ne pas connaitre l’origine d’ouvertures des nouveaux IFP est pour le moins surprenant !!! Voila des années que la FFP a œuvré, seule, pour faire valoir la place des psychomotriciens auprès des personnes âgées et en particulier les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Le plan Alzheimer a reconnu l’importance de notre profession en lui donnant une place de premier plan. Il prévoit des structures spécialisées dans le maintien et l’ouverture de ces structures est conditionnée par l’embauche d’un ergothérapeute ou d’un psychomotricien. A terme 1000 équipes sont prévues. Le ministère de la santé a donc demandé aux IFP d’augmenter leurs capacités de formation pour répondre à cette demande, à l’accroissement de notre présence dans le champ de la psychiatrie, de la petite enfance et permettre en même temps de remplacer les nombreux départs à la retraite qui s’annoncent.

Donc les causes de ces ouvertures d’écoles sont tout à fait connues mais il est vrai que le plan Alzheimer à été rejeté par l’organisation professionnelle concernée qui continue apparemment encore à dénier ses conséquences.

Par contre il faut reconnaitre que ces ouvertures peuvent poser problèmes. L’origine de ces difficultés vient de la loi de décentralisation qui a confié la compétence de formation aux régions. Les formations paramédicales ont été intégrées à la décentralisation sans prendre en compte le caractère spécifique de ces formations liées à la responsabilité professionnelle et la qualité de formation qu’elles exigent. Aussi les ouvertures d’IFP semblent répondre plus à des dynamiques politiques et peu regardantes aux exigences pédagogiques réglementaires et liées à la réingénierie.

La directrice de l’IFP de Hyères est membre de l’Association Varoise des Psychomotriciens et affiliée au syndicat en question. Elle est proche du président du syndicat concerné. On atteint la quadrature du cercle quand il est écrit « nous apprenons en quelques semaines les projets de mise en place d’Instituts de formation intégrés aux hôpitaux, pour la rentrée 2012 dans au moins 3 régions : 78 – Les MUREAUX – ; 83 – HYERES et 68 – MULHOUSE. Ces formations seraient publiques (donc, peu coûteuses pour les étudiants), MAIS éloignées des pôles universitaires et risquent fort d’être en difficulté pour le recrutement d’enseignants universitaires comme l’exigerait la convention ». Le grand écart fait maintenant partie des médiateurs en psychomotricité !!

La FFP souhaite que les représentants professionnels continuent d’avancer unis vis-à-vis de nos deux ministères de tutelle mais nous n’apprécions pas les coups tordus. Nous espérons que l’avenir nous préservera d’autres embardées.

Joan Miro – Bleu 3 – 1961

Nouveaux Quotas

Par arrêté du ministre du travail, de l’emploi et de la santé, en date du 1er juin 2011, le nombre d’étudiants à admettre en première année d’études préparatoires au diplôme d’Etat de psychomotricien pour l’année scolaire 2011-2012 est fixé à 771 et réparti dans les différentes régions comme suit :

Aquitaine : 60

Ile-de-France : 390

Limousin : 12

Midi-Pyrénées : 50

Nord – Pas-de-Calais : 70

Provence-Alpes-Côte d’Azur : 140

Rhône-Alpes : 49

Cliquez pour visualiser la répartition nationale 2011-2012

Être PSYCHOMOTRICIEN et devenir PSYCHOTHÉRAPEUTE ?

 

Le 8 mars dernier, le S.N.U.P. tient à apporter quelques pistes de réflexion suite au courrier de l’ISRP proposant aux psychomotriciens une aide à la constitution d’un dossier de demande d’attribution du statut de psychothérapeute.Cette proposition précipitée, bien que séduisante, pose question et mérite réflexion. Tout d’abord, l’article 52 de la loi du 9 août 2001, (repris par l’article 1 du décret du 20 mai 2010) précise que l’accès à la formation permettant de demander son inscription au registre des psychothérapeutes « est réservé aux titulaires d’un diplôme de niveau doctorat donnant le droit d’exercer la médecine en France ou d’un diplôme de niveau master dont la spécialité ou la mention est la psychologie ou la psychanalyse ». À priori, les psychomotriciens D.E. n’étaient pas concernés par le texte, mais une dérogation les autorise à introduire une demande auprès de l’ARS de leur région jusqu’au 20 Mai 2011. Après ce délai, très court, ils ne pourront plus y prétendre. Rappelons que le titre de psychothérapeute ne permet en aucun cas d’accéder à un grade universitaire ou à un statut plus intéressant pour le psychomotricien. Les exigences d’une telle requête : en plus de 5 années d’une pratique professionnelle de la psychothérapie certifiées par des chefs de service, des superviseurs, de cycles de formation continue, etc., une formation complémentaire est incontournable : les psychomotriciens pourront sans doute obtenir de leur ancien centre de formation au D.E. une attestation sur les enseignements de psychologie validés. Cependant, le parcours nécessite encore à minima 400 heures de formation + un stage de 5 mois (discontinuité possible) auprès d’un psychothérapeute inscrit au registre. Voici ce que nous avons lu sur le site http://www.SNPPsy.org/formationdespsychothérapeutes: « La formation du psychothérapeute est chère : d’une part, les psychothérapeutes se fondent sur l’expérience que la liberté se rachète et que la psychothérapie personnelle doit être payée avec de l’argent qu’on a gagné soi-même. D’autre part, comme la formation du psychothérapeute est assurée par l’enseignement privé, la formation et la supervision sont également payantes ». Il apparait aussi que cette formation n’est organisée et dispensée que par des écoles privées, y compris par correspondance ! Les universités ne figurent pas sur les listes des « centres de formation » à la psychothérapie. Ensuite, l’engagement des psychomotriciens dans la voie d’une validation du titre de psychothérapeute ils risquent de discréditer à la fois le métier de psychomotricien, à la fois celui de psychologue. En effet, le S.N.U.P., entre autres organisations professionnelles, défend actuellement au Ministère (DGOS) la « dimension psychothérapique » du métier de psychomotricien dans le travail de réingénierie de la formation de ce premier semestre 2011 : lors des travaux d’élaboration des référentiels d’activités et de compétences, nous avons proposé les contours d’une identité professionnelle très représentative de l’actualité du métier de psychomotricien, nous avons été entendus. Cependant, tant que les travaux ne sont pas validés par la DGOS, ils ne peuvent servir de référence à aucune démarche. Quel intérêt pour la psychomotricité si, parallèlement aux travaux décisifs pour l’avenir de notre métier, les psychomotriciens demandent un statut de psychothérapeute ? Les travaux de réingénierie risquent de perdre en substance et nous risquons d’aller en sens inverse d’une avancée significative de la profession dans nos discussions actuelles avec la DGOS. Demander le statut de psychothérapeute, ce serait constater que le métier de psychomotricien ne comporterait pas cette composante ou dimension psychothérapique : c’est un paradoxe ! Le S.N.U.P. ne peut pas adhérer à un tel constat, et considère que cela ne peut qu’affaiblir notre métier, voire en amorcer une dislocation… Au nom des psychomotriciens et avec eux, le S.N.U.P. a toujours développé la composante psychothérapique du métier à travers la revue « Thérapie Psychomotrice – et Recherches », les Journées Annuelles de Thérapie Psychomotrice et un grand nombre de Formations qui trouvent tous un large écho dans la profession. La dimension psychothérapique du travail de psychomotricien et les médiations qui y sont rattachées sont au cœur de son métier. Les conditions d’attribution du titre de psychothérapeute sont contestées par les psychologues-cliniciens eux-mêmes (dont certains sont d’anciens psychomotriciens et/ou enseignent en Psycho à l’université) qui considèrent qu’elles sont peu lisibles, ne garantissent pas une qualité de l’exercice de la psychothérapie et encouragent toutes sortes de pratiques dont la crédibilité n’est pas assurée. Si vous tapez « psychothérapeute » sur internet-Google, vous trouverez un fourre-tout dans lequel les psychologues cliniciens, titulaires d’un DESS ou d’un Master2 Pro, ne figurent pas… Le S.N.U.P. considère qu’aller chercher ailleurs un titre de psychothérapeute va à l’encontre des perspectives de complétude du métier de psychomotricien que nous devrions voir se formaliser dans les prochains mois. Les référentiels – métier, compétences et formation commencent à prendre une forme satisfaisante et consensuelle dans les travaux de réingénierie avec les Ministère de la Santé et de l’Enseignement Supérieur. Pour la profession toute entière, il est important que ces travaux ne soient pas parasités par l’ouverture de chemins de traverse et qu’ils puissent se continuer dans la sérénité. La profession doit pouvoir trouver son assise grâce à ces référentiels auxquels travaillent des représentants du S.N.U.P. qui font entendre et valoir avec conviction la richesse et la diversité des pratiques cliniques des psychomotriciens.

Le conseil syndical du S.N.U.P.

Salvatore Dali-Arlequin (1927)

Psychomotricien et Psychothérapeute :

Pour en finir avec une polémique inutile.

Le 26 mars, l’ISRP répond : L’ISRP vous a récemment informé sur les conséquences du décret du 20 mai 2010 relatif à la possession du titre de psychothérapeute.

Par un communiqué, une organisation professionnelle a vivement critiqué l’ISRP d’avoir ainsi osé informer les psychomotriciens concernés des conséquences que ce texte pourrait avoir sur leur activité professionnelle.

L’ISRP ne souhaite pas entrer dans une polémique stérile, comme celles que la profession a pu connaître par le passé.

Le travail réalisé au sein du CEDIFP – Collège des Equipes de Direction des Instituts de Formation en Psychomotricité – montre, bien au contraire, la richesse qui ressort des réflexions et travaux en commun.

De plus dans le contexte nouveau de décentralisation et de transfert de compétences de l’état, tous les instituts de formation paramédicale, qu’ils soient publics ou privés ont reçu de la part du Ministère et des Conseils Régionaux des missions de service public dont l’information fait, bien sur, partie.

Pourquoi donc un syndicat s’en prend il à l’ISRP quand l’institut remplit cette mission de service public en informant les psychomotriciens ?

Sans doute parce que lui-même n’a pas reçu les mêmes missions, sans doute encore, parce qu’il croit que le conflit et la crainte sont mobilisateurs.

En reprenant les couplets éculés sur l’affaiblissement voire la dislocation de la profession au prétexte que quelques psychomotriciens diplômés d’avant 2005 (le texte n’offre aucune dérogation aux futurs diplômés et exige 5 ans de pratique professionnelle de la psychothérapie) et utilisant déjà un titre qui ne vient pas en remplacement mais seulement en complément du titre principal (celui de psychomotricien) comme c’est le cas pour les psychologues et les médecins, ce syndicat veut-il stigmatiser les psychomotriciens qui ont fait cette démarche en sous entendant que leur choix personnel met en péril toute la profession ?

Si c’est le cas ce syndicat se discrédite.

Ce n’est pas la première fois que spontanément, il parle de danger, de risques majeurs. Il l’avait déjà fait à de nombreuses reprises :

il y a quarante ans pour le diplôme d’état, récemment pour l’Europe, la réingénierie, l’apprentissage et le plan Alzheimer.

Il pense que les psychomotriciens cotiseront pour se protéger du danger face aux changements.

C’est bien évidemment une erreur car les professionnels sont, aujourd’hui plus concernés par l’évolution de la psychomotricité que par le repli sur soi, la critique systématique sans aucune autre proposition que la peur du futur.

Espérons que ce syndicat se reprenne car la profession a besoin d’une représentation forte, plurielle, ouverte et active mais également consensuelle et tournée vers l’avenir. Elle souhaite également être régulièrement informée, c’était bien le but du courrier de l’ISRP.

Gérard Hermant

Directeur de l’ISRP

Joan Miro-Le carnaval d’arlequin (1925)

Réponse du SNUP du 23 juin.

Il n’est absolument pas question de polémiquer, mais tout simplement de s’interroger, et en aucun cas le SNUP s’en prend à l’ISRP.

Comme pour toutes les instituts de formation, ce syndicat respecte le travail de formation initiale qui est fait au sein de toutes les structures. Cela n’exclu en aucune manière le travail de réflexion qui en est fait, et cela sans porter atteinte à qui que ce soit.

Si s’interroger sur une telle démarche, est un acte de polémique alors tout débat est inutile. Par contre, nous ne laisserons pas M. Hermant dire des contres vérités sur le positionnement du SNUP sur certains sujets évoqués ci-dessus, et l’amalgame qui est fait entre le paiement de cotisations et un questionnement tout à fait légitime sur des textes législatifs qui sortent, est particulièrement déplacé pour une école privée.

Mais il est vrai que lorsque l’on est à la fois directeur d’un institut privé et président de la Fédération, le mélange de genre n’amène aucun questionnement, bien évidemment !!!!

Le bureau du SNUP

Jean-Antoine Watteau-Arlequin empereur dans la lune (vers 1707)

Usage du titre de psychothérapeuthe

Le décret du 20 mai 2010 règlemente l’usage du titre de psychothérapeuthe

Désormais, pourront porter le titre de psychothérapeute, les personnes titulaires du diplôme de docteur en médecine, d’un master en psychologie ou d’un master en psychanalyse qui auront fait une formation complémentaire dans un institut qui aura reçu un agrément.

Toutefois les professionnels qui justifient d’un minimum de cinq ans de pratique de la psychothérapie à la date du 22 mai 2010, peuvent déposer une demande de dérogation pour s’inscrire sur le fichier ADELI.

Dossier de candidature

Vous êtes un professionnel qui justifiez d’au moins 5 années de pratique de la psychothérapie et vous souhaitez constituer un dossier de demande d’inscription.

Pour cela, vous devez fournir :

  • l’annexe II, en téléchargement le Formulaire
  • une lettre manuscrite de motivation
  • un C.V. détaillé
  • une copie d’une pièce d’identité en cours de validité
  • un extrait du casier judiciaire N°3
  • une copie des diplômes et titres
  • un relevé des formations extra universitaires effectuées précisant le contenu et la durée
  • toutes pièces officielles permettant d’attester de l’expérience professionnelle et de la pratique de la psychothérapie en termes notamment de durée et de modalités d’exercice.
Modalités d’envoi du dossier

Le dossier de demande d’inscription pour les professionnels justifiant d’au moins 5 années de pratique de la psychothérapie doit être adressé en double exemplaire et en recommandé avec AR à l’adresse suivante :

ARS PACA

POSA / Professions de santé

132 Boulevard de Paris

CS 50039

13331 Marseille Cedex 03

Date limite d’envoi : le 1er juillet 2011, cachet de la poste faisant foi.

Giuseppe Penone, Paesaggio del cervello,(1990)

Giuseppe Penone, Paesaggio del cervello,(1990)

Les psychomotriciens de la région PACA en 2011

 

      Libéral

      Salarié    hospitalier

     Autres salariés

       TOTAL

Alpes de Haute Provence

            4

           8

             15

             27

Hautes Alpes

            6

         10

             15

             31

Alpes Maritimes

          15

         32

             56

           103

Bouches du Rhône

          38

         49

          113

           200

Var

           11

         44

            40

             95

Vaucluse

           12

           2

            35

             49

PACA

          86

        145

           274

           505

Données au 1er Janvier 2011.

Sources:  http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/seriestat158-3.pdf

Comparaison au niveau national : les Psychomotriciens sont environ 7819 en France Métropolitaine et 173 dans les D.O.M., au 1er Janvier 2011. Les régions les mieux dotées sont: l’Ile de France avec 2038 professionnels, Rhône-Alpes avec 804 professionnels, Nord Pas de Calais avec 636 professionnels, Aquitaine avec 502 professionnels, Midi-Pyrénées avec 486 professionnels. La Corse arrive en dernier avec seulement 29 professionnels.

Robert Rauschenberg, Collection, 1954-1955

Robert Rauschenberg, Collection, 1954-1955

Quotas 2010-2011 05 juillet 2010

L’arrêté fixant les quotas pour l’année 2010-2011 est paru au Journal Officiel du 4 juillet 2010.

Nous restons dans l’attente des arrêtés des conseils Régionaux d’Ile de France et de Provence Alpes Cotes d’azur pour confirmer ces chiffres.

ARRETE

Arrêté du 28 juin 2010 fixant le nombre d’étudiants à admettre en première année d’études préparatoires au diplôme d’Etat de psychomotricien

Par arrêté de la ministre de la santé et des sports en date du 28 juin 2010, le nombre d’étudiants à admettre en première année d’études préparatoires au diplôme d’Etat de psychomotricien pour l’année scolaire 2010-2011 est fixé à 673 et réparti dans les différentes régions comme suit :

Aquitaine : 60

Ile-de-France : 344

Midi-Pyrénées : 50

Nord – Pas-de-Calais : 70

Provence-Alpes-Côte d’Azur : 100

Rhône-Alpes : 49

Cliquez pour visualiser la Répartition

David Hockney, The arival of spring, 2011

David Hockney, The arival of spring, 2011

La direction générale de l’offre de soins (DGOS) est créée

Avec la loi HPST, les établissements de santé ne sont plus isolés en fonction de leur nature mais en coordination. En cela, par décret et arrêté du 15 mars 2010 publié au journal officiel le 16 mars, la direction générale de l’offre de soins (DGOS) est créée au sein du ministère chargé de la santé, en lieu et place de la direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (DHOS).

C’est une évolution majeure qui va bien au-delà d’un changement d’intitulé. La création de cette direction générale d’administration centrale s’inscrit pleinement dans la nouvelle gouvernance du système de santé, qu’illustre également la création des agences régionales de santé (ARS). Elle traduit la volonté affirmée d’avoir une approche globale de l’offre de soins, intégrant aussi bien la ville que l’hôpital, en complémentarité avec les autres directions d’administration centrale compétentes en matière de politique de santé.

Dans ce cadre, la DGOS substitue à une logique d’expertise, une logique de pilotage stratégique, d’élaboration des politiques, d’animation et d’appui à leur mise en oeuvre, de contrôle et d’évaluation.

Arman, Tubes de gouaches, 1990

Arman, Tubes de gouaches, 1990

Réingéniérie des Diplômes Paramédicaux

 

Alors que le groupe de travail des psychomotriciens (au sein duquel on retrouve l’ensemble des organisations professionnelles de la profession (AFEPP, FFP, SNUP) poursuit ses travaux (entamé depuis le mois de décembre 2009), l’Arrêté du 5 juillet 2010 relatif au diplôme d’Etat d’ergothérapeute est sorti en cours du mois de juillet 2010. Celui des psychomotriciens devrait sortir fin 2010 début 2011.

Daniel Spoerri, Tisch, Handschirn Hammerausstellung, 1930

Daniel Spoerri, Tisch, Handschirn Hammerausstellung, 1930

Document de la Haute Autorité de Santé (HAS) concernant la prise en charge de la maladie d’Alzheimer.

Voici un document d’information pour les professionnels paru en janvier 2010 dont le promoteur est la Haute Autorité de Santé (HAS) de France. Actes d’ergothérapie et de psychomotricité susceptibles d’être réalisés pour la réadaptation à domicile des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. « Ce document fait un état des lieux des actes de bilan et des modalités de réadaptation et d’accompagnement, susceptibles d’être réalisés par les ergothérapeutes ou les psychomotriciens au domicile d’un patient souffrant de la maladie Alzheimer ou d’une maladie apparentée. Il est destiné à informer les professionnels de santé sur les interventions possibles de ces professionnels paramédicaux dans ce contexte. » Source: Haute Autorité de Santé.

Twombly, Untitled VII, from Bacchus Series, 2005

Twombly, Untitled VII, from Bacchus Series, 2005

Document du réseau audition et langage RESAL

Le Réseau Audition et Langage est un réseau de soins pluridisciplinaires dont l’expertise s’étend, en région PACA, pour toutes les personnes, quelque soit leur âge, dans le domaine de la déficience auditive sous toutes ses formes, dont les troubles fonctionnels, avec troubles de la communication orale et/ou écrite. Son action s’exerce plus directement auprès des jeunes déficients auditifs âgés de 0 à 25 ans.

cliquez sur le lien pour l’aperçu de la charte RESAL
Yves Klein, Anthropométrie de l’époque bleue (ANT 82), 1960

Yves Klein, Anthropométrie de l’époque bleue (ANT 82), 1960

  

 Conventions collectives

 convention collective 51:

http://www.legifrance.gouv.fr/affichIDCC.do?idConvention=KALICONT000005635234

convention collective 66:

http://www.legifrance.gouv.fr/affichIDCC.do?idConvention=KALICONT000005635407

Jasper Johns, Three flags, 1958

Jasper Johns, Three flags, 1958

Un nouvel institut de formation en psychomotricité voit le jour.

Il sera situé sur le campus du CHIMM (Centre Hospitalier Intercommunal de Meulan – Les Mureaux).

Ce nouvel institut de formation en psychomotricité ouvrira ses portes à la rentrée scolaire 2011 avec une promotions de 24 élèves.

PÔLE DE FORMATION – Institut de Formation de Psychomotricité

SITE DE BECHEVILLE 1, RUE BAPTISTE MARCET

78130 LES MUREAUX

TEL : 01.30.91.84.56 – FAX : 01.30.91.84.64

voir: http://www.chimm.fr/ifp

2 Réponses

  1. Etre PSYCHOMOTRICIEN et devenir PSYCHOTHÉRAPEUTE ?

    Le S.N.U.P. tient à apporter quelques pistes de réflexion suite au courrier de l’ISRP proposant aux psychomotriciens une aide à la constitution d’un dossier de demande d’attribution du statut de psychothérapeute (demande à adresser à l’ARS=Agence Régionale de Santé). Cette proposition, bien que séduisante, comporte des obstacles et des inconvénients non négligeable pour la profession. Un article complet est en phase d’écriture, il vous sera transmis dès lundi 7 mars.

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  2. Merci de me tenir au courant des évolutions dans là problématique LMD.
    Bien cordialement,
    Pascale Brunaud

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