Admission directe en deuxième ou troisième année des études médicales

Paru au Journal Officiel de la République Française n°0094 du 21 avril 2017

Arrêté du 24 mars 2017 relatif aux modalités d’admission directe en deuxième ou troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme.

Publics concernés : usagers des établissements publics d’enseignement supérieur.
Objet : refonte de deux arrêtés régissant les modalités d’admission directe, l’un en deuxième année, l’autre en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme et élargissement de l’accès à ces passerelles à de nouveaux publics.
Entrée en vigueur : le lendemain de la publication.
Notice explicative : le présent arrêté répond au besoin d’une diversification des profils des candidats accédant aux études médicales, odontologiques, pharmaceutiques et de sage-femme.
Ses dispositions ouvrent l’accès de ces deux passerelles à de nouveaux publics, notamment aux professionnels paramédicaux. Cet arrêté rassemble dans un texte unique les dispositions permettant l’admission directe des candidats admis en deuxième ou troisième année de ces études.
Il offre une meilleure lisibilité des conditions d’accès tout en clarifiant les dispositions de deux textes qui sont abrogés.
Les professionnels paramédicaux justifiant d’un exercice professionnel de deux ans à temps plein et titulaires d’un diplôme sanctionnant au moins trois années d’études supérieures permettant cet exercice sont éligibles à ce dispositif.
Des dispositions élargissant l’accès à tous les titulaires de diplômes conférant le grade de master ainsi qu’aux titulaires de diplômes relevant de l’article D. 612-34 du code de l’éducation sont introduites.
Elles visent à répondre à un besoin d’harmonisation des conditions d’accès entre titulaires de diplômes français et de diplômes étrangers européens.
Cet arrêté harmonise également le nombre de présentations possibles au nouveau dispositif – deux en tout – pour tous les candidats, qu’ils aient ou non été inscrits à la PACES.
Enfin, dans chacun des sept centres d’examen, les candidatures sont examinées par un jury unique qui affecte les candidats admis dans l’année (deuxième ou troisième) qui correspond le mieux à leur profil et les répartit entre les établissements qui relèvent de sa compétence.
Références : l’arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).