Mardi 20 novembre 2018, le Sénat a adopté la proposition de loi visant à lutter contre l’exposition précoce des enfants aux écrans présentée par Catherine MORIN-DESAILLY et plusieurs de ses collègues.
Pour comprendre les enjeux
Des enfants de plus en plus exposés aux écrans
S’appuyant sur des études (« Junior Connect’ » (2017), « Le temps d’écran et les jeunes enfants : promouvoir la santé et le développement dans un monde numérique » (2017)), et les témoignages d’acteurs du terrain, Catherine MORIN-DESAILLY et plusieurs de ses collègues s’inquiètent que « les enfants soient exposés de plus en plus tôt et de plus en plus longtemps aux écrans en raison du cumul télévision et outils numériques mobiles« .
Ils estiment que cette surexposition est « particulièrement néfaste pour les enfants de moins de trois ans car elle peut nuire gravement à leur développement« .
Une proposition de loi pour lutter contre la surexposition précoce
Catherine MORIN-DESAILLY et ses collègues ont donc déposé au Sénat, le 5 septembre 2018, une proposition de loi pour lutter contre l’exposition précoce.
Ils proposent, par un article unique, d’ajouter deux nouveaux articles dans le code de la santé publique afin :
- d’obliger les fabricants d’ordinateurs, de tablettes et de tout autre jeu ludo-pédagogique disposant d’un écran, à indiquer sur l’emballage de ces outils numériques que leur utilisation peut nuire au développement psychomoteur des enfants de moins de trois ans ;
- de mener chaque année une campagne nationale de sensibilisation aux bonnes pratiques en matière d’exposition des enfants aux écrans.
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